Prospective Globale "Monde - Afrique" ; 2016
Abstract
Mots clés
Paradigme, Futur, Monde, Humanité, Echelle, Megatendances, Incertitudes, Enjeu, Défis, Trendometrics, Scénarios, Vision, Option, Transformation capacitaire, Robustesse, Impact, Invariant, Rupture, Signaux, Traces
Paradigme, Futur, Monde, Humanité, Echelle, Megatendances, Incertitudes, Enjeu, Défis, Trendometrics, Scénarios, Vision, Option, Transformation capacitaire, Robustesse, Impact, Invariant, Rupture, Signaux, Traces
VUE D'ENSEMBLE
La Prospective Globale est une méthode d’exploration du monde d’après, de construction d’une vision partagée et de modélisation de ses transformations. Elle s’inscrit - sans pour autant s’y limiter - dans le multi spatial et le multi temporel pour mieux y intégrer les décisions publiques et décline le cheminement de l’amont vers l’aval en s’appuyant sur la volonté politique transformative, ou dynamique volitive.
Il faut reconnaitre à Gaston Berger de l’avoir impulsé dès les années 60 en y ancrant la prospective dont il est l’inventeur. Depuis lors, elle se résume pour l’essentiel à la construction de scénarios normatifs à l’instar des démarches développées aux USA (Rand, H. Kahn, D. Bell). Mais à l’instar de l’économie, cette démarche a été frappée de discrédit par la Grande Récession (2007-2012). Sa refondation est en cours notamment grâce aux exercices réalisées dans le cadre de l’évaluation des impacts socioéconomiques des changements climatiques (Giec), des tendances démographiques et des vagues d’innovation technologiques.
L’architecture de grande échelle - reliant exigences/incertitudes de portée mondiale et multiséculaire aux réponses - met la prospective globale au cœur de l’analyse de politique, cette discipline consacrée à l’intervention étatique, quel qu’en soit le niveau (national, international…) et le modèle de décision (réquisition, délégation…).
Avec le constructivisme comme fondement épistémologique, la dynamique volitive s’érige en nouvelle frontière de recherche, repousse les limites des approches positivistes et normatives qui ont tendance à résumer l’action publique à une confrontation des groupes d’intérêts à agenda privé. Comme l’approche normative, elle s’appuie sur les méthodes prescriptives tout en les liant à une démarche prospective qui peut être qualifiée de préventive/normative ou exploratoire/globale selon qu’elle repose davantage sur des données quantitatives ou qualitatives.
Les connexions et interactions entre la prospective globale et l’analyse de politique sont complexes. Considérée par les post-positivistes comme la première phase du processus politique (B. Hogwood ; L. Gun), cette démarche déborde largement le cadre de la discipline et tend à s’autonomiser quitte à être englobée dans des cadres plus généraux comme la théorie du changement social, la dynamique des systèmes complexes (L. Bertalanffy, J. Forrester) ou la transformation systémique.
La démarche préconisée est en rupture aussi radicale que créatrice avec l’approche traditionnelle de la planification par scénarios, nourrie par le dialogue de politiques autour d’un agenda multilatéral ou mondial pour sélectionner des orientations stratégiques, de plans d’actions, de projets insérés dans un cycle politique unique , conformément à « L’Heuristique des Etapes ». Cette approche traditionnelle est à abandonner car elle expose le régulateur public à la capture par des groupes d’intérêt à agenda privé à travers des stratégies de réseau, de coalition ou de collusion.
La rupture porte d’abord sur le choix de l’unité d’analyse qui s’écarte radicalement de l’état westphalien traditionnel pour se porter sur l’état fédéral post-westphalien. De radicale, elle devient créatrice pour renouveler l’analyse de politique en tant que science expérimentale. Ce renouvellement suppose néanmoins de pénétrer le labyrinthe de ses courants et théories et boîtes à outils, d’en dresser la généalogie, le déploiement en termes de circulation et de réception au sein des continents et des états.
En guise d’illustration, le sujet retenu se concentre sur le Monde et l’Afrique à travers une série de recherches et d’études de leur évolution future : les questions démographiques, socioéconomiques et environnementaux les plus structurantes, les risques extrêmes et les capacités à y faire face.
L’exercice de Prospective Globale commence par la spécification des besoins/exigences majeures, des facteurs décisifs/variables structurantes en vue de construire une double échelle aux quatre niveaux : incertitudes radicales (questions clés pour le futur ou unknown unknown ), conflictuelles (enjeu capacitaire ou unknown known), consensuelles (défis ou known unknown) et certitudes ou mégatendances (known known).
Il faut reconnaitre à Gaston Berger de l’avoir impulsé dès les années 60 en y ancrant la prospective dont il est l’inventeur. Depuis lors, elle se résume pour l’essentiel à la construction de scénarios normatifs à l’instar des démarches développées aux USA (Rand, H. Kahn, D. Bell). Mais à l’instar de l’économie, cette démarche a été frappée de discrédit par la Grande Récession (2007-2012). Sa refondation est en cours notamment grâce aux exercices réalisées dans le cadre de l’évaluation des impacts socioéconomiques des changements climatiques (Giec), des tendances démographiques et des vagues d’innovation technologiques.
L’architecture de grande échelle - reliant exigences/incertitudes de portée mondiale et multiséculaire aux réponses - met la prospective globale au cœur de l’analyse de politique, cette discipline consacrée à l’intervention étatique, quel qu’en soit le niveau (national, international…) et le modèle de décision (réquisition, délégation…).
Avec le constructivisme comme fondement épistémologique, la dynamique volitive s’érige en nouvelle frontière de recherche, repousse les limites des approches positivistes et normatives qui ont tendance à résumer l’action publique à une confrontation des groupes d’intérêts à agenda privé. Comme l’approche normative, elle s’appuie sur les méthodes prescriptives tout en les liant à une démarche prospective qui peut être qualifiée de préventive/normative ou exploratoire/globale selon qu’elle repose davantage sur des données quantitatives ou qualitatives.
Les connexions et interactions entre la prospective globale et l’analyse de politique sont complexes. Considérée par les post-positivistes comme la première phase du processus politique (B. Hogwood ; L. Gun), cette démarche déborde largement le cadre de la discipline et tend à s’autonomiser quitte à être englobée dans des cadres plus généraux comme la théorie du changement social, la dynamique des systèmes complexes (L. Bertalanffy, J. Forrester) ou la transformation systémique.
La démarche préconisée est en rupture aussi radicale que créatrice avec l’approche traditionnelle de la planification par scénarios, nourrie par le dialogue de politiques autour d’un agenda multilatéral ou mondial pour sélectionner des orientations stratégiques, de plans d’actions, de projets insérés dans un cycle politique unique , conformément à « L’Heuristique des Etapes ». Cette approche traditionnelle est à abandonner car elle expose le régulateur public à la capture par des groupes d’intérêt à agenda privé à travers des stratégies de réseau, de coalition ou de collusion.
La rupture porte d’abord sur le choix de l’unité d’analyse qui s’écarte radicalement de l’état westphalien traditionnel pour se porter sur l’état fédéral post-westphalien. De radicale, elle devient créatrice pour renouveler l’analyse de politique en tant que science expérimentale. Ce renouvellement suppose néanmoins de pénétrer le labyrinthe de ses courants et théories et boîtes à outils, d’en dresser la généalogie, le déploiement en termes de circulation et de réception au sein des continents et des états.
En guise d’illustration, le sujet retenu se concentre sur le Monde et l’Afrique à travers une série de recherches et d’études de leur évolution future : les questions démographiques, socioéconomiques et environnementaux les plus structurantes, les risques extrêmes et les capacités à y faire face.
L’exercice de Prospective Globale commence par la spécification des besoins/exigences majeures, des facteurs décisifs/variables structurantes en vue de construire une double échelle aux quatre niveaux : incertitudes radicales (questions clés pour le futur ou unknown unknown ), conflictuelles (enjeu capacitaire ou unknown known), consensuelles (défis ou known unknown) et certitudes ou mégatendances (known known).
Le séquençage se poursuit en envisageant les réponses possibles, toujours à chaque niveau, sous forme de scénarios exploratoires, vision et options de transformation capacitaire.
L’exercice appréhende les Exigences Majeures en séparant les certitudes des incertitudes pour obtenir quatre niveaux d'analyse :
· Mégatendances ou certitudes ;
· Incertitudes radicales ou questions clés ;
· Enjeux-Acteurs ou incertitudes conflictuelles ;
· Défis en termes de menaces et d'opportunités ou incertitudes consensuelles.
Ce séquençage permet d’envisager les Réponses Possibles aux quatre niveaux précédents :
· Trendometrics ou analyse des données sur les mega-tendances ;
· Scénarios/crafting & story telling ;
· Vision/visioning ;
· Options/profils stratégiques.
La conduite de cet exercice repose sur la collecte et l’analyse d’une masse considérable de données sur l’évolution mondiale dans une perspective multi-séculaire. D’où la nécessité de l’inscrire dans une démarche de délégation à des groupes d’experts et de gestion d’opinions suffisamment indépendants et pluriels. Les problèmes démographiques, socioéconomiques et environnementaux et de façon générale, l’ensemble des ressources renouvelables ou non sont ici directement concernés.
L’exercice mobilise la capacité d’analyse de politique en vue de formuler des propositions de changement de paradigme, des représentations du futur du monde et de l’humanité, le tout intégré dans un master plan de transformation capacitaire.
L’exercice est complété par la conduite de tests de robustesse et d’évaluation d’impact à partir de travaux de veille portant sur les invariants, les facteurs de rupture, les signaux faibles et les ultra traces.
L’exercice est complété par la conduite de tests de robustesse et d’évaluation d’impact à partir de travaux de veille portant sur les invariants, les facteurs de rupture, les signaux faibles et les ultra traces.
La préparation et la conception du Master Plan qui en découle s’inscrivent dans une méthode qui propulse l’Afrique à la frontière mondiale de la dynamique volitive au sein du diagramme logique tripolaire combinant l’Analyse Volitive de Politique (AP), la Prospective Globale (PG) et la Transformation Capacitaire (TC). C’est à cette frontière que s’incarne dans la durée la vision d’un monde en paix, d’une Afrique stable et d’une humanité solidaire et que se dessinent les contours de l’Etat Fédéral Post Westphalien Défixateur, Scalable et Assortatif.
En pratique cela se traduit par le concept de Moon Shots Africa et d’étude de cas puisés dans l’actualité (Covid Analytics) et centré sur les défis à relever (TC Analytics) tels que l’intégration régionale (Eco-Système Fédéral 2.0), la corruption, la médiocrité, la plateformisation.
En pratique cela se traduit par le concept de Moon Shots Africa et d’étude de cas puisés dans l’actualité (Covid Analytics) et centré sur les défis à relever (TC Analytics) tels que l’intégration régionale (Eco-Système Fédéral 2.0), la corruption, la médiocrité, la plateformisation.
Plusieurs exercices de prospective, d'analyse de politique et d'évaluation économique ayant contribué à cette synthèse sont accessibles sur cette plateforme.
mise à jour : Nov 2020
Récents
Récents
08/09/23
31/03/23
2/03/23
11/01/22
Mercenaires en Afrique : n’est pas Wagner qui veut !07/10/2021
28/09/2021
20/09/2021
15/09/2021
05/07/2021
Déconstruire "Tragedie des Communs dans le Sahel"07/06/2021
Eco et Strict Garant Financier
06/06/2020
Covid Analytics pour les Nuls
09/2019
Prospective Globale :Vue d'ensemble
Une vue d'ensemble de l'exercice de Prospective Globale
Méthodologie Prospective
Vue d'ensemble
Megatendances
MEGA-TENDANCES
Démographiques Environnementales Socioéconoùiques
INVARIANTS
Viellissement Anthropocène Stagnation Séculaire
FACTEURS DE RUPTURE/WILD CARDS
Population active Ressources Chocs climatiques Inégalités
SIGNAUX FAIBLES
Germes de Changements
Ultra-Traces
Mégatendances : Chiffres Clés
Démographique Environnementale Socio-économique
60 ans + Forçage humain Croissance PIB
% W/m² %
2015 avant 1750 avant 1820
12
Vieillessement depuis 20150
Antrhopocène avant 17500
Stagnation avant 1850 2050 depuis 2011 depuis 1820
21
Vieillessement vers 20502
Antrhopocène depuis 20114
Stagnation depuis 1820